La lampe Carcel de Robert dans les Halles de Vals
Robert est un vendeur sympathique et très accueillant sur son stand diverses marchandises de brocante de quoi régaler les chineurs du dimanche. Parmi tous ces objets deux lampes à huile en bronze, d’un poids de 6 kg chacune. Ce sont des lampes Carcel. Guillaume Carcel a mis au point une lampe à huile vers 1800, qui est actionnée par un moteur d’horlogerie, composée d’une pompe aspirante-refoulante pour assurer l’alimentation constante d’une mèche. Le réservoir est sous le brûleur. Cette lampe, sur pied, a un brûleur à mèche cylindrique et un porte-verre mobile pour régler la flamme.
La lampe Carcel avait une réputation d’être fragile et onéreuse, surement réservée à une clientèle fortunée. Il est le concepteur des lycnomènes ou lampes mécaniques qui portent son nom. C’est une lampe à huile végétale avec piston qui permet une alimentation constante de la mèche. Le réservoir est dans le pied, à l’intérieur une pompe aspirante et foulante, que l’on remonte à l’aide d’une clé comme une horloge, pour l’époque ce mouvement de rouage permettait d’avoir environ 10 heures d’éclairage régulier. Au 19 eme siecle on utilisait les huiles de colza, navette (choux rave et navet), œillette (pavot) ou autres… Actuellement, on donne la préférence à une huile minérale : l’huile de paraffine fluide qui a l’avantage de ne pas siccative.
Lampe fabriquée par la maison spéciale » Nancy » 40 rue Bourbon Villeneuve